En France, l’inadéquation des compétences coûte 3 milliards de dollars. Au Pays-Bas, zéro. Voici comment la sauce hollandaise a pris.
Trouver le profil qui convient parfaitement à une fiche de poste constitue un casse-tête sur lequel les recruteurs s’arrachent les cheveux au quotidien. Et les difficultés à mettre la main sur la perle rare coûtent cher aux entreprises.
Dans une récente étude intitulée « Adapt to survive« , le cabinet PwC évalue à 150 milliards de dollars la perte mondiale que représente l’inadéquation entre les talents et les emplois. « Ce coût s’explique d’abord par la perte de productivité qu’implique le fait de ne pas avoir les compétences nécessaires au bon endroit, précise Daniel Giffard, associé à PwC. Ensuite, par le surcoût d’un processus de recrutement plus long et qui peut aboutir à des départs rapides. » Au Pays-Bas, le taux de démissions dans la première année est inférieur à 5% quand en Australie, à Singapour ou en Chine, il dépasse les 20%.
En Chine, la facture dépasse les 80 milliards. En France, elle atteint 3 milliards. Au Pays-Bas, elle est nulle. Plusieurs raisons expliquent cette performance.